En 1990, Le Professeur Tomatis écrivait :
L’Oreille et le Langage à l’école maternelle ou les conditions optimales qui permettront à un enfant de commencer confortablement son cursus scolaire.
“ Est-il besoin de rappeler que l’école maternelle est le premier univers dans lequel l’enfant va prendre réellement contact avec sa langue de base. Ce n’est pas là qu’il doit apprendre à parler. Cette acquisition que l’on sait être rattachée à l’innéité de la parole devra, dans une extension vers l’autre que la mère, construire la verbalisation. Celle-ci s’organisera tout à la fois par dételescopage littéral du babil pour le tout jeune enfant qui appréhende ses premiers sons significatifs, et par nécessité pour lui d’enrichir son mode de communication en intégrant la structure linguistique qui lui est proposée.
Il ne nous paraît pas inutile de préciser ici que, trop souvent, des enfants handicapés sur le plan du langage pour des raisons diverses, sont en quelque sorte précipités dans le bain scolaire dans le but d’apprendre à parler. Ce sont, en fait, des plans différents et un clivage me parait indispensable à réaliser. L’enfant qui entre en maternelle doit posséder les mécanismes du parler. Mieux, il parle sa langue. Il va désormais être conduit à découvrir ce fabuleux moyen d’expression en commençant à l’objectiver sous toutes ses formes. Et là, c’est la vocation même de l’Ecole Maternelle que de prendre en charge l’éducation de l’enfant et de lui révéler les multiples montages qui lui permettront ultérieurement d’écouler sa pensée tout en l’enrichissant. Ceci revient dire que celui qui n’accède pas au langage en temps voulu, devra être confié à des spécialistes dont c’est le métier de déceler les causes des troubles et d’y remédier.
Mais quelles sont les conditions optimales qui permettront à notre apprenti élève de commencer confortablement son cursus scolaire ?
Elles sont d’autant plus précieuses à connaître que d’elles dépendra, dans bien des cas l’engouement de l’enfant pour l’école ou son aversion due aux vicissitudes qu’il rencontre dès le départ et qu’il rencontrera durant d’interminables années douloureusement vécues.
L’Ecole Maternelle est le lieu d’élection pour apprendre à vivre. C’est d’elle que tout doit partir : l’instruction, l’éducation, la construction en fait d’un monde où l’enfant doit s’émerveiller d’accumuler les connaissances que l’univers lui délivre à son échelle. Joie d’apprendre donc en ce lieu où l’on vient pour s’amuser. C’est la signification même de “schola”. Le jeu d’apprendre n’est-il pas l’art que savent exploiter les enseignantes de maternelle ?
Il est bon que ceux qui sont désignés pour conduire l’enfant dans son envol sur le chemin de la vie connaissent leurs engagements. L’école est un lieu privilégié qui doit marquer singulièrement le petit d’homme dan son élan vers la liberté.
Liberté de s’exprimer, liberté d’accumuler les expériences qui vont le faire psychologiquement grandir, jusque’à la liberté d’aimer qui est l’axe fort de toute pédagogie.
Ce sont autant d’étapes que l’enfant, confié aux enseignants, est en droit de franchir et que tout pédagogue, réellement impliqué, a le devoir de lui offrir. “
On peut se demander si ces conditions sont enfin remplies en 2025 ? … ou s’il reste bien du chemin à parcourir !
Combien d’émotions d’anxiété, de tristesse, voire de dégout mais aussi de peur, d’insécurité et vulnérabilité pour l’enfant qui n’est pas prêt.
Puis d’humiliation, de frustration, de découragement, voire de colère ou conflit avec les autres ou avec lui-même, quand il n’arrive pas à s’exprimer comme il le souhaite ou se faire comprendre.
Et finalement parfois, de perte de confiance et d’espoir d’y arriver, d’abandon, d’effort non récompensé, de n’être pas aidé, de mauvaise estime de soi, de manque de motivation qui peut le conduire à se refermer sur lui-même et vont marquer toutes ses années ultérieures.
Ces émotions piégées dès la jeune enfance détermine inconsciemment nos comportements futurs et installe profondément en nous des schémas de pensées négatifs d’être incompris, mal aimés, que l’on n’en vaut pas la peine, qu’il n’y a pas d’espoir … etc et les diverses somatisations qui en résultent : maux de ventre, otites, angines …
Grâce à l’Emotion/Body/Belief Code du Dr Bradley Nelson, et/ou grâce au travail audio-vocal, on peut déceler ces émotions négatives piégées et ces schémas ancrés parfois dès le plus jeune âge pour enfin les libérer.
Les personnes ressentent immédiatement un apaisement et une légèreté.
Pour plus de renseignements : contact@centreaudiovocal.com ou audiovocalcentre@gmail.com afin de fixer un rdv téléphonique. Possibilité de séance par visioconférence : WhatsApp, Teams, Telegram, FaceTime …
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